Malaga
Son port est le second plus important d’Espagne. Le ballet des bateaux qui s’y croisent impressionne. L’embarcadère dispose d’un office de tourisme pour préparer sa visite avec des cartes de la ville. Il se situe quasiment au centre, le trajet à pied ne demande que 10 à 15 minutes. De plus la balade emprunte un chemin à travers un parc très fleuri jusqu’à la cathédrale et l’entrée de l’Alcazaba. Des navettes sont aussi proposées pour les pressés.
La cathédrale de la Encarnation a été bâtie sur l’ancienne mosquée Aljama, mais la façade et la tour sud n’ont jamais été achevées, ce qui lui a valu le surnom de la Manquita (la manchote). Dans les rues piétonnes, le musée Picasso ravira les amateurs du peintre cubiste natif de Malaga, avec plus de 250 oeuvres exposées dans le Palais de Buenavista du 16e siècle.
L’Alcazaba, forteresse défensive bâtie par les Arabes dès 1040, domine la ville et le port. Si votre escale est courte, mieux vaut monter en taxi jusqu’au Castillo de Gibralfaro puis redescendre jusqu’à l’Alcazaba en marchant. Depuis le centre, on peut aussi prendre le bus n°35 (20 min de trajet) ou monter à pied (1/2 h) et via un ascenseur urbain. Le château de Gibralfaro s’inscrit comme le temps fort de l’escale. Bâti par le roi de Granada Yusuf I au 14e siècle, pour défendre Malaga des attaques ennemies, la vue depuis ses remparts à 360° sur la ville et la côte se révèle spectaculaire.
Au printemps la chaleur est raisonnable, mais en cas de soleil de plomb et d’air étouffant, les jardins exotiques si caractéristiques de l’occupation arabe gardent une certaine fraîcheur. Une halte en terrasse dans les plaisantes rues du centre, constitue également un bon prétexte pour se rafraîchir et goûter de délicieux tapas de sardines grillées arrosés d’un vin doux de Malaga.