Santa Cruz de Tenerife
Une navette assure le transfert jusqu’à la sortie du port où stationnent les voitures. Les guides sont vraiment abordables à Tenerife (compter 200 euros la journée pour 4 personnes) et indispensables pour visiter l’île, car les routes sont escarpées et le parc national du volcan très vaste, avec des curiosités géologiques éparses qu’il faut connaître pour ne pas perdre de temps à les chercher, l’excursion sera beaucoup plus reposante et avec la garantie d’arriver à l’heure pour l’embarquement ! Prévoir avec le guide le parcours le plus adapté à vos centres d’intérêts et votre temps d’escale.
Une grande partie de l’île se trouve souvent dans la brume, car le volcan bloque les nuages poussés par le vent des alizés. Le versant ouest est tapissé de sapins qui apprécient la fraicheur et l’humidité. Sur les sommets, depuis les miradors en bord de route, les différentes vues dévoilent les sommets des volcans des îles voisines de La Palma, La Gomera et Gran Canaria qui pointent à travers une mer de nuages. La vue dégagée sur le versant est contraste avec un paysage aride. Les coulées de lave basaltiques ont enseveli la terre et ponctuent le trajet jusqu’à la caldera de las Cañadas au coeur du parc national du Teide. Sa visite réserve de nombreuses surprises géologiques. Des paysages lunaires, notamment une pierre comme en équilibre baptisée la Roque Cinchado.
L’ascension par la route tortueuse à travers la forêt et les nuages prend une bonne heure, car il faut passer du niveau 0 de la mer à… plus de 2 000 mètres d’altitude juste pour entrer dans le parc national ! Prendre de bonnes chaussures de marche et surtout des pulls et vestes de montagne, gants, lunettes de soleil et crème protectrice car s’il fait très chaud en bas, au sommet les températures sont souvent négatives sans parler du vent. Dans le cratère principal, immense, se niche un dernier cône volcanique : celui du Teide qui se monte en téléphérique depuis le parking. Les derniers 300 mètres ne sont accessibles qu’à ceux qui auront pris soin de réserver leur place des mois à l’avance auprès de l’office du parc national, sur un créneau horaire précis. Penser à vérifier la météo car il s’agit d’une région de très haute montagne et le téléphérique peut être fermé à cause de conditions météorologiques défavorables.
Sur la route du retour La Laguna mérite une halte dans ses agréables rues piétonnes. Cette cité coloniale estudiantine est classée à l’UNESCO pour sa remarquable architecture canarienne bien conservée et son tracé linéaire du 15e siècle inspiré de la navigation. Elle compte nombre de maisons aux portes en bois et en pierre sculptées ainsi qu’une jolie cathédrale néoclassique, l’église du Christ, les palais de Nava et de Salazar, les couvents de Santa Catalina et de Santa Clara.
Une heure peut être dédiée à la visite de Santa Cruz, d’abord pour être sûr de remonter à l’heure dans le bateau, mais aussi car la ville mérite sans doute une brève balade dans les quelques rues piétonnes du centre près du port. Ces monuments et édifices à l’allure stalinienne n’ont pas le charme des petites maisons canariennes perchées dans les villages à flan de volcan mais raviront les amateurs d’architecture de cette époque. Il n’y a rien à y faire d’exceptionnel si ce n’est goûter à l’ambiance authentique d’un petit café local en terrasse et faire un peu de shopping avant d’embarquer.
Infos blog
La station du haut est à 3 555 m (8 min ; 27 € l’aller-retour). D’ici partent les ascensions réglementées. Permis obligatoire et gratuit à demander sur : www.reservasparquesnacionales.es
Depuis Santa Cruz, un tramway (arrêt place Weyler) se rend à La Laguna (ligne 1, 21 arrêts en 40 min ; 1,35 €/voyage, 4,50 €/journée). A découvrir aussi, La Orotova aux maisons typiques (45 min par la TF1).
Les infos blog de Luigi
www.croisieres-et-voyages-luigi.fr